Tourisme et loisirs -  Monuments et histoire locale
Marchiennes de 630 nos jours
Les proc s de sorcellerie
Pr sentation du mus e d'histoire locale
Les b timents historiques
Marchiennes au XXeme si cle en photos

Les b timents historiques

Le Colombier La vall e de la Scarpe peut s'enorgueillir d'un riche pass . Le champ de recherche le plus prestigieux de son histoire concerne les abbayes qui en fleurissaient le paysage. Les noms de Saint-Amand, Hasnon, Anchin, Flines, Hamage, Beaurepaire y raisonnent comme autant de lieux myst rieux, dont le souvenir hante l'imaginaire collectif, mais que trop peu connaissent r ellement. De ces ensembles monumentaux, la ville de Marchiennes pr sente, encore aujourd'hui, la plus grande surface b tie de vestiges architecturaux. Et pourtant, bien peu savent les voir.

Sur plus de mille ans d'existence, de nombreuses constructions se sont succ d es sur le site de l'abbaye et autour du noyau de l' glise abbatiale. Chacun des grands abb s a voulu marquer son passage de nouveaux difices.

ancienne entr e de l'abbaye C'est ainsi que Fran ois Hay fit construire en 1748 le b timent formant l'entr e de l'abbaye. Il contenait un logement pour le portier, une maison de ville, un quartier pour les affaires criminelles, les prisons, et deux chartiers tant pour Marchiennes que pour les seigneurs voisins. Aujourd'hui, ce b timent a fonction d'h tel de ville et de mus e.

La r gle b n dictine repose sur deux principes dominants : La brasseriel'action (le travail) et la contemplation (la pri re). Pour se r aliser par le travail manuel, il importait d'en moderniser les organes. L'esprit de perfection des b n dictins se devait d'offrir une parfaite organisation du travail et des sites de production. En 1754, on construisit une boulangerie, une boucherie, une brasserie, un colombier, une basse-cour compl te
La brasserie a fait l'objet il y a quelques ann es de travaux de restauration entrepris par la ville de Marchiennes, avec le soutien de quelques partenaires tel le Conseil G n ral.
Aujourd'hui, la magnifique salle vout e, ancienne salle de brassage de la bi re, s'appr te se transformer en salle de r ception.

 glise Ste Rictrude Sur la place, le long de la route Orchies - Somain, bien distincte de l'immense abbaye se trouvait depuis le moyen ge une glise paroissiale entour e d'un cimeti re. D safect e en 1779, sa reconstruction d cid e. Les travaux commence en 1786, men s par l'architecte J.F. Lesaffre mais catastrophe, le 18 D cembre 1790, la tour de l' glise en voie d'ach vement s'effondre sur la nef. Les ruines resteront jusqu'en 1810. L'architecte lillois B. Dewarlez re oit alors la charge de reconstruire l' glise Ste Rictrude. Les travaux d butent en 1811 et sont termin s en 1815. L'am nagement int rieur de l' glise durera tout le 19 me si cle. Vers 1905, au moment de la s paration de l'Eglise et de l'Etat, le maire F lix Maton fait inscrire la devise r publicaine sous la corniche. C'est pourquoi, fait tr s rare, on peut lire 'Libert , Egalit , Fraternit ' en fa ade de l' glise.
La r novation de l' difice est men e de 1989 1992 par la paroisse. Des travaux de restauration sont entrepris en 2000, pour sa partie ext rieure.

Peinture murale rue Galette Monsieur TAVERNIER d couvre voici une vingtaine d'ann es une peinture murale lors de la r novation de la fa ade de son habitation sise 10, rue Galette, Marchiennes. Cette peinture, cach e sous une couche compos e de badigeons successifs, dans l'encadrement d'une fen tre mur e, repr sente une dame v tue d'une robe, d'un gilet, d'un tablier et d'une coiffe, le port altier tenant de la main droite une cafeti re marqu e au bon caf et de la main gauche un bol dans lequel elle verse la boisson chaude; en majuscule, dans la partie sup rieure, est inscrit : A LA FILLE D'UN OFFICIER FRAN AIS
L'histoire de cette peinture, dont on ne conna t pas la date exacte, nous fait remonter en 1793, lorsque des troupes autrichiennes envahissent notre r gion. C'est ce moment l que Marie-Joseph LUBREZ, Marchiennoise, fait probablement la connaissance du soldat Pierre-Marie MAILLY, appartenant aux troupes fran aises venues d fendre la ville. On retrouve le lieutenant MAILLY, 9 me r giment d'infanterie de ligne, Fasano lors de la campagne d'Italie en 1801, ann e de naissance de sa fille Julie et de son fils Michel. Marie-Joseph revient Marchiennes avec ses enfants en 1804 la mort de son mari. Julie pouse Alexandre TAILLEZ le 28 Juin 1832 et tous deux tiennent un cabaret rue Galette au num ro 10 pr cis ment. Apr s le d c s de son mari, Julie MAILLY continuera tenir son tablissement portant en fa ade son effigie jusqu' sa mort le 4 Novembre 1879. Des travaux de conservation et de restauration de l'enseigne ont t effectu s du 8 au 15 Juin 1999.